De véritables élections en Haïti pour sortir de l’engrenage du malheur (3 de 3)

12/10/2016
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L’organisation actuelle de la société haïtienne repose sur l’exclusion sous toutes ses formes : exclusion de la grande majorité des paysans et des habitants des quartiers populaires ; exclusion fondée sur le niveau économique, la couleur de la peau, la confession religieuse, les choix idéologiques, l’orientation sexuelle ; exclusion de la diaspora bien qu’elle contribue à hauteur de 2 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB), soit une moyenne annuelle de 26% entre 2007 et 2014 selon la Banque InterAméricaine de Développement (BID) [1]. Les réflexes d’exclusion de l’autre sont profondément ancrés dans notre mentalité. Il faut ajouter à cela le refoulement des 130,000 rapatriés de la République Dominicaine depuis juin 2015. Cette organisation de la société basée sur l’exclusion des sans-voix a été même soutenue par ce fameux Parti Communiste Haïtien (PCH) de Roger Mercier dont l’histoire reste encore à écrire et qui a conduit plus d’un à accepter la mystification duvaliériste les yeux fermés. En essayant de présenter cette aventure contradictoire, Henry-Claude Innocent fournit des indicateurs intéressants sur cette entreprise suicidaire qui a détourné bien des jeunes des idéaux de changement. En leur faisant accepter le carnaval et le reniement de soi comme mécanismes de mobilisation ou de compensation [2]. Certains en sont même morts. C’est notamment le cas de Gasner Raymond du PCH [3], militant au l’hebdomadaire Le Petit Samedi Soir, assassiné le 1er juin 1976 après avoir écrit un article sur une grève des ouvriers de l’usine Ciment d’Haïti.

 

Aujourd’hui, la bêtise sans limites s’est installée à un tel point dans les mentalités que des individus dénués de tout sens commun n’ont pas hésité à dénommer leur organisation politique « Parti Haïtien Tèt Kale » dont le sigle PHTK a l’avantage d’atténuer le ridicule et l’aberration du nom complet. Par-delà l’imagerie péjorative qu’elle charrie, l’appellation « Parti Haïtien Tèt Kale » a des connotations eugénistes. Il s’agit de ne pas laisser paraître les premiers signes de vieillissement que sont les cheveux grisonnants ou crépus (tèt grenn). Certains se gavent même de compléments vitaminés, à longueur de journée. Il faudrait selon eux, à la limite, éliminer les vieux, les sages et les tèt grenn ! On trouve normal d’accepter la connerie et on est complaisant envers la bêtise. C’est le règne de la dérision et de l’autodérision dans la trajectoire qui va du PCH au PHTK.

 

Le ridicule électoral triomphe avec des élections au taux de participation de 18% qu’on a eu en août 2015. Ce qui fera écrire au journaliste Gary Victor, « Des candidats au poste de député dans des circonscriptions aussi peuplées que Port-au-Prince et même des candidats au sénat arrivent en tête avec des chiffres ridicules. Une véritable comédie. Quand on parle de dix-huit pour cent de participation, on a le droit d’être encore plus sceptique [4]. » Ce ridicule est encore plus grave avec le rapport accablant de l’Unité Centrale de Renseignements Financiers (UCREF) qui épingle le candidat du PHTK pour blanchiment d’argent ! Le Commissaire du Gouvernement Danton Léger doit le transmettre au juge d’instruction car une affaire d’une telle envergure ne saurait rester lettre morte. Le vin est tiré et il faut le boire. En clair, le PHTK ne saurait faire recette dans une telle conjoncture.

 

Du « Parti Haïtien aux Yeux Vairons » au « Parti Haïtien aux Pieds Kounan »

 

Le plus grave est que l’ineptie de l’expression « Parti Haïtien Tèt Kale » est imposée à la population et enfoncée dans les crânes par les coups de marteau des médias. Vive l’arriération mentale ! Le parfum de connerie que François Duvalier a imposé à la société haïtienne a fait disparaitre jusqu’à la conscience. En contrôlant l’appareil d’état, en remplaçant les maires par des agents exécutifs intérimaires, et en n’organisant pas des élections pendant cinq ans, le « Parti Haïtien Tèt Kale » parie que la classe politique poursuivra dans la direction qu’il a imposé et qu’il n’y aura pas d’inversion de tendance. Dans cette optique, on peut s’attendre à l’éclosion de partis politiques aux appellations aussi farfelues que « Parti Haïtien Yeux Vairons » ou encore « Parti Haïtien Pieds Kounan » ou enfin « Parti Haïtien Ti Zorèy ». Bref une généralisation du mazoratisme : « Pito nou lèd nou la ».

 

L’impunité est sacrée et consacrée. Les partisans du duvaliérisme tonton-macoute qui ont fait des milliers de crimes ne sont pas poursuivis par la justice. On se rappelle du choc électrique causé en 2005 par la « Note de Presse de la famille Parisien » dénonçant la nomination de Michel Bernardin comme Ministre de l’Intérieur par le gouvernement de Gérard Latortue. La famille Parisien a poussé des cris de douleur qui furent entendus. « Après plusieurs années de silence, la famille Parisien a l’opportunité de dire la vérité sur les circonstances de la disparition de ses fils. Un crime révoltant fut perpétré dans la nuit du 16 mai 1969 sur les personnes de Leslie (Loly) Parisien (âgé de 21 ans, benjamin de la famille Parisien et étudiant de la faculté de Génie) et de Jacques Holly (agent d’assurance et beau-frère de Leslie) par Michel Bernardin, son cousin (l’un des frères de Max Dominique – gendre de François Duvalier) et un troisième complice. Ces meurtriers, après s’être désignés juges et exécuteurs de Jacques Holly, assassinèrent brutalement ce dernier ainsi que Leslie, témoin gênant de leur action crapuleuse. Cet assassinat fut commis en présence de l’épouse de Jacques (sœur de Leslie, alors étudiante en médecine). Cette dernière échappa miraculeusement, fuyant la scène du crime à la faveur de la nuit et des accidents de montagne de la région. Craignant d’être découverte, elle gagna le maquis pendant plusieurs mois avant de se réfugier à l’étranger [5]. »

 

Sans la « Note de Presse de la famille Parisien » signée de Serge Parisien, M.D., May Parisien, M.D., Jules Parisien, M.D., Bertha Parisien, M.D., Lionel Parisien, Ing., Ginette Parisien, R.N., Jean-Claude Parisien, Ing., Nicole Parisien, R.N., Gladys Parisien, M.D., Mme Philomène Latortue (88 ans, mère de Loly), Vastey Parisien, M.D., (décédé, père de Loly), l’information n’aurait circulé que dans les cercles restreints de gens bien renseignés, et les assassins auraient été blanchis. Or, il est clair que Gérard Latortue est une victime du duvaliérisme. Mais il aurait été prisonnier du contexte d’engrenage de l’impunité si la famille Parisien n’avait pas protesté. Il aurait endossé la responsabilité ultime de protéger un bourreau et de le mettre en exergue. Sa crédibilité personnelle aurait été compromise par la bénédiction donnée à un assassin. Mais le gouvernement du président Boniface Alexandre vient à la rescousse de Michel Bernardin et le sort de l’œil du cyclone. L’intériorisation de la bêtise duvaliériste est assumée. Les dispositions sont prises pour empêcher toute remise en question vigoureuse du duvaliérisme. Michel Bernardin est nommé Délégué départemental le 26 avril 2004.

 

La clochardisation de l’activité politique

 

Cette situation d’impunité concerne également les militants de la gauche socialiste, victimes des traitres d’hier tels que Franck Eyssalène et Roger Mercier qui vivent ou ont vécu tranquillement en Haïti jusqu’à leur belle mort. C’est aussi le cas pour les militaires et attachés qui ont terrorisé la population et qui ne sont pas traduits devant la justice. Le même raisonnement s’applique aux chimères, qui ont fait dériver les luttes populaires, et qui ne sont pas jugés pour leurs crimes. Enfin, c’est la même rengaine avec les responsables du PHTK, qui ont dilapidé les fonds publics, commis nombre de crimes connus dont la disparition d’Evinx Daniel, et qui ne sont pas convoqués devant la justice pour rendre des comptes. Chaque génération fonctionne comme si le monde commençait avec elle.

 

Des groupes politiques composés de vieux militants qui ont été torturés sous la dictature des Duvalier se sont joints à leurs anciens bourreaux et ont adhéré au Parti des Tèt Kale pour s’en faire les serviteurs. La politique de l’amusement public du PCH de Roger Mercier avec la promotion des bandes de carnaval rabòday « Mini Minuit » du Belair et « Le peuple s’amuse [6] » du Morne à Tuf a trouvé une consécration dans la promotion des carnavals sous le gouvernement de Martelly. Ce dernier n’a fait que danser dans les carnavals pour encanailler le peuple et l’endormir. En ce sens, le PHTK représente aujourd’hui une parfaite reproduction, dans la droite populiste haïtienne, du PCH de Roger Mercier des années 1960 et 1970. Dans les deux cas, il s’agit d’un piège conçu pour détourner les jeunes des vraies solutions au problème haïtien et pour les amener à soutenir un système décadent, exploiteur et oppresseur. On se rappelle encore que Roger Mercier avait dénoncé et fait arrêter Maxon Charlier et d’autres jeunes militants en 1976. Tout comme sous Duvalier, les idéologues et exécuteurs de Fort Dimanche tels que les Paul Blanchet et Dadou Berrouet se sont retrouvés à la direction du PCH de Roger Mercier sous le gouvernement des Duvalier, on retrouve aujourd’hui leurs continuateurs au sein du PHTK de Martelly. Ce sont ces gens-là qu’on retrouve au Parlement comme défenseurs des bandi legal qui ont dilapidé les caisses publiques et endetté le pays pour des décennies

 

Aujourd’hui, les nouveaux défenseurs du statu quo brandissent la menace de guerre civile pour faire peur et demander d’accepter la bêtise. Ils appellent au compromis historique des chats et des souris. C’est ainsi que se fait la reproduction de l’escroquerie, d’une génération à l’autre. Dans ces camps, on devient une personne, un « moun », en prenant le pouvoir politique et en n’ayant pas de comptes à rendre. C’est la manière de combler ce « déficit d’être » charrié depuis les temps de l’esclavage. En ce sens, les destructions comme celles du cyclone Matthew sont inférieures à celles qui sont dans nos têtes et qui façonnent nos comportements.

 

Pourquoi Martelly ?

 

L’impunité régnante a imposé le mal comme valeur. Il est devenu bien de se conduire mal. La conséquence de cette perversion est de brader les idéaux démocratiques. Cette perversion a envahi tout le champ social. Duvalier a institutionnalisé des voyous avec ses tontons-macoutes. Il est devenu normal de tout saloper et de tout salir. Vakabon monte sou moun. De là à accepter comme président de la République un individu aux mœurs dépravées, le pas a été vite franchi avec Sweet Micky. La répugnance est acceptée avec joie. Le président Martelly du PHTK n’est pas sournois dans sa vulgarité. Dans un complot pour présenter Haïti comme l’exemple de l’absurdité, la communauté internationale impose aux Haïtiens cet individu décidé à faire s’épanouir la bêtise. Le Martelly des 100% KK, 200% KK et 400% KK exprime une prédilection pour les excréments et la communauté internationale l’a imposé et soutenu sans broncher.

 

Ces désagréments expriment une volonté d’immersion prolongée d’Haïti dans les défécations. Comme l’explique le journaliste Jean-Michel Caroit, « Les élections, organisées fin 2010 malgré les centaines de milliers de morts, de sans-abri et de déplacés, furent l’occasion d’une nouvelle ingérence grossière. Elle a nourri la défiance des Haïtiens et fait bondir l’abstention au second tour, en mars 2011. L’étrange alliance de la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et d’un stratège électoral de la droite espagnole, Antonio Sola, allait porter au pouvoir Michel Martelly, un chanteur vulgaire et misogyne, symbole de la restauration néo-duvaliériste [7]. » La tâche de clochardisation de l’activité politique est ainsi remplie. Le hasard a voulu qu’ Hillary Clinton à dû affronter le dimanche 9 octobre dans son propre pays un adversaire, présenté par la vidéo diffusée par le Washington Post, qui ressemble comme un frère jumeau, toutes proportions gardées, à ce candidat machiste et ordurier qu’elle nous a imposé en 2011.

 

Cette situation a été bien analysée par le Regroupement des Haïtiens de Montréal contre l’occupation d’Haïti (RE.H.MON.CO.) Leur réponse à la question du « Pourquoi Martelly » est significative. Le RE.H.MON.CO. écrit :

 

« Pourquoi Martelly ? Parce qu’il s’est présenté dès le départ comme le "candidat" prêt à accepter toutes les conditions imaginables d’ouvrir le territoire aux pillages systématiques de ses ressources naturelles et à la plus violente exploitation économique. L’ancien président étasunien Bill Clinton a bien compris le message derrière le slogan "Haïti is open for business !" Il a vu en Martelly l’homme qu’il fallait pour finaliser le plan consistant à transformer le pays en un vaste champ de zones franches.

 

Pourquoi Martelly ? Parce que l’oligarchie le considère comme un bouffon qui peut amuser le peuple, le terroriser quand il le faut, le faire danser en flattant ses "bas instincts" : l’image raciste et dégradante d’un peuple qui, aux yeux de l’oligarchie, n’agisse que sous l’emprise du bâton, du kleren ou du tambour. Qui est mieux placé pour diriger un tel peuple qu’un Sweet Mickey ? [8] »

 

Pas de kout gidon (manœuvre) dans le mauvais sens

 

Cette situation catastrophique est le résultat d’une part de la fuite des cerveaux provoquée par la dictature de François Duvalier à partir du début des années 1960 et d’autre part de la promotion des « cerveaux lents ». Le délire Duvalier s’est appliqué à modifier le fonctionnement du cerveau haïtien. Une gigantesque opération « changer tête » a été orchestrée. Une vraie contamination a eu lieu. La communauté internationale n’est pas restée à l’écart et a confirmé son mépris pour Haïti en imposant son choix de la soulouquerie rose de Martelly qui horripile tout le pays. Il s’en est suivi un abandon des valeurs et une baisse significative de la qualité de l’éducation à la mamelle. « D’après le Plan opérationnel, moins de 50 % des éducateurs travaillant dans les centres préscolaires ont une formation. Le système accueille une pléiade de jeunes filles qui ont arrêté les études à des niveaux divers et qui acceptent en général de moins bonnes conditions de travail que les éducateurs qualifiés [9]. » Les cancres ont pullulé. Haïti qui s’enorgueillissait d’être la fierté de la race noire et d’avoir produit des sommités telles que Edmond Paul, Demesvar Delorme, Anténor Firmin, Louis-Joseph Janvier, Hannibal Price et Jean Price Mars, en est venue à être dirigé par un cancre comme Jean-Claude Duvalier et un délinquant de la trempe de Michel Joseph Martelly. Le parfait exemple que les racistes ont mis en avant pour ridiculiser les Noirs en général et les Haïtiens en particulier.

 

Les prochaines élections doivent permettre de rectifier le tir en permettant aux sans-voix qui ont pu obtenir leur carte d’identification nationale de voter pour élire des représentants qui défendent leurs intérêts et non des démagogues. Cela devrait être un premier pas vers la création d’un vrai État de droit débarrassé des expressions « citadin » et « paysan » tel que Duvalier les avait fait inscrire sur les actes de naissance des personnes qui avaient le privilège d’en avoir. En avançant dans un tel processus, les conditions seront réunies pour mettre fin à l’engrenage de malheur qui maintient la majorité de la population dans « le pays en dehors ». Il s’agit de mettre fin à la dictature du pouvoir exécutif, puis à celle du pouvoir législatif, qui, dans le cadre de la centralisation port-au-princienne, met la justice à leurs ordres et bloquent le développement national.

 

La plus grande attention est recommandée contre ceux qui voudront utiliser le malheur du cyclone Matthew comme opportunité pour faire un kout gidon (une manœuvre) dans le mauvais sens. Le cap doit être maintenu malgré le chaos créé par le cyclone afin de doter le pays, au 7 février 2017, d’un nouveau gouvernement démocratiquement élu. Qu’elles soient organisées dans des centres de vote sous des tentes ou en plein air, les élections doivent avoir lieu en mettant en place la logistique permettant de s’assurer que les files d’attente ne soient pas trop longues pour les 500 électeurs par centre de vote. Ce droit civique est d’autant plus important qu’il contribuera à élire des gouvernants responsables et capables de consolider les balises pour que l’aide humanitaire ne soit détournée par les gros requins internationaux comme ce fut le cas lors du tremblement de terre en 2010.

 

Le cinéaste Raoul Peck a examiné cette catastrophe sous toutes ses coutures dans le documentaire intitulé « Assistance mortelle ». Il a montré la responsabilité de ceux qui exercent le pouvoir au nom du peuple sans toutefois écouter ce dernier. D’où l’importance de véritables élections permettant au peuple de choisir des représentants qui défendent ses intérêts. En ce sens, le droit électoral est même un devoir sinon une éventuelle obligation pour tous ceux et celles soucieux de créer un État de droit fondé sur la loi. Un État qui, par ricochet, utilise en toute transparence l’aide humanitaire. En effet, il importe d’empêcher qu’elle ne soit allouée à des personnes fictives par les petits requins haïtiens. Comme ce fut le cas pour les 5 milliards de gourdes (120 millions de dollars américains) dilapidés par le PHTK après le passage de l’ouragan Sandy en 2012. Les bandi legal n’ont aucun scrupule pour trafiquer avec des affairistes. On l’a vu avec les 39 individus impliqués dans les malversations de plus 5 millions de gourdes lors de l’incendie qui eut lieu à Jérémie [10] le 22 mars 2014. Le ver est dans le fruit. Plus que jamais, la vigilance est nécessaire.

 

 

- Leslie Péan est économiste, écrivain

 

[1] Multilateral Investment Fund (MIF), Remittances to Latin America and the Caribbean set a new record high in 2014, Washington, D.C., InterAmerican Development Bank, 2015, p. 30.

 

[2] Henry-Claude Innocent, « Roger Mercier, le marxisme et les classes moyennes (III) », Le Nouvelliste, 29 mai 2009.

 

[3] Henry-Claude Innocent, « Roger Mercier, le marxisme et les classes moyennes (I) », Le Nouvelliste, 27 mars 2009

 

[4] Gary Victor, « Le ridicule ! », Le National, 30 septembre 2015.

 

[5] « Note de Presse de la famille Parisien », The Handstand, April 2005.

 

[6] Henry-Claude Innocent, « Roger Mercier, le marxisme et les classes moyennes (I) », op. cit., 27 mars 2009.

 

[7] Jean-Michel Caroit, « Haïti est-il condamné à rester un Etat failli ? », Le Monde, 29 février 2016.

 

[8] Regroupement des Haïtiens de Montréal contre l’occupation d’Haïti (RE.H.MON.CO.)« La domination étrangère et le régime de Martelly », Tanbou, janvier 2016.

 

[9] Jacqueline Baussan-Loubeau, « L’amélioration de la qualité de l’éducation préscolaire en Haïti : enjeux et perspectives », Haïti Perspectives, vol. 2 • no 4 • Hiver 2014, p. 73.

 

[10] « Haïti-Corruption : Un peu plus de 5 millions de gourdes de dédommagement versées à des faux sinistrés à Jérémie », AlterPresse, 24 septembre 2014

 

12 octobre 2016

http://www.alterpresse.org/spip.php?article20736#.V_6C_iRFR_k

 

https://www.alainet.org/es/node/180919
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