FSM 2004

Résistance à l'ingénierie génétique

19/01/2004
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Avec : Vandana Shiva : RFSTE (Inde) ; Alberto (Pipo) : Lermond International Fédération of Organic Agriculture Movements (Argentina) ; Ana de Ita : Centro de Estudios para el Cambio en el Campo Mexicano (Mexico) ; Juan Mayr (Venezuela) Tony Clarke Polans Institute (Canada) ; Bill Moore Killgmann Le Conseil des Canadiens (Canada) La résistance à l'ingénierie génétique, comprenant en particulier les OGM et les nanotechnologies, est organisée au niveau planétaire. Tous les continents sont mobilisés. Les sommes englouties par les entreprises sont énormes et nécessitent des retours sur investissement rapides. Aussi les pression , le lobbying, sont très actif pour imposer les OGM d'un côté et que de l'autre des sommes colossales sont investies dans la recherche sur les nanotechnologies. Dans cet atelier il ne sera abordé que le problème des OGM. Monsanto est l'entreprise internationale qui est la plus active au niveau mondial pour imposer les OGM. Un travail différent est entrepris par cette firme, suivant les continents, les gouvernements et les législations en place. Sur le continent Nord américain, la répression judiciaire est utilisée aux Etats Unis (des fermiers ont écopé de 8 mois de prison pour avoir conservé des semences Monsanto) ; au Canada c'est la corruption qui règne, mais aussi la contrainte (voir affaire Percy Schmeiser). Pour la partie Sud des Amériques, Monsanto applique la pollution génétique volontaire du maïs au Mexique et la corruption au Brésil. Pour ce qui concerne l'Europe deux " techniques " sont pratiquées : la corruption pour la partie occidentale et pratique rampante et donc silencieuse à l'Est c'est à dire en Roumanie, en Bulgarie, en Russie, en Ukraine, les OGM entrent dans le circuit agricole, sans être nommés, juste avec la promesse d'une semence nouvelle produisant des rendements supérieurs. Ici le choix fait est à long terme et concerne l'ouverture de l'Europe à ces pays à l'horizon 2007. A ce moment là, il nous sera exposé la " real " politique, et, devant le risque de laisser sur le bas de la route des milliers d'agriculteurs de l'Est de l'Europe, nous serons obligé d'accepter les OGM. En Afrique c'est la corruption qui règne un peu partout, surtout au Kenya et en Afrique du Sud ; au Burkina Faso la " technique " des stations expérimentales de coton transgénique permettent de polluer aussi le coton naturel voisin. Enfin en Asie c'est essentiellement la corruption qui règne comme en Inde, aux Philippines, en Indonésie, etc. À noter qu'en Indonésie les paysans ont brûlé le coton Bollgard (OGM) après que les compagnies aient refusées de le leur acheter. La technologie génétique nécessite manifestement à travers le monde des " techniques " pour s'imposer. Ceci conforte l'ensemble ONG à se battre contre les compagnies productrices d'OGM. Le fait de vouloir imposer ces technologies de ces manières si différentes et bien éloignées des progrès de la technique au service de l'humain, confirme que les arguments humanitaires et scientifiques avancés nécessitent des arguments sonnants et trébuchants pour s'imposer. La nécessité de maintenir les moratoires où ils existent et d'en mettre en place ailleurs, là où ils n'existent pas est une priorité du combat à mener. http://www.france.attac.org/a2346
https://www.alainet.org/es/node/109189
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